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ito ogawa

  • La question du lundi : du coupe-papier.

    Encore une remarque, la dernière sans doute, à propos du roman d’Ito Ogawa, La papeterie Tsubaki. Elle concerne l’utilisation du coupe-papier. L’héroïne ouvre toujours les lettres avec un coupe-papier, ainsi que sa grand-mère le lui a appris.
    En y réfléchissant, on voit là un respect pour le courrier en lui-même et pour l’expéditeur, ainsi qu’une époque révolue où le temps était du temps vécu et non pas poursuivi. Effectivement, ouvrir une enveloppe à la main, en la déchirant, c'est être pressé. Et quoi de plus vilain qu’une enveloppe toute déchiquetée après avoir été ouverte ainsi !
    On se souvient qu’il y a longtemps, on connaissait quelqu’un qui faisait de même : quand une lettre arrivait, il attrapait son coupe-papier qui était toujours à portée de main sur le buffet car, même si peu de lettres arrivaient, il était bon d’être ainsi toujours prêt. Le geste était solennel.
    Ici aussi, on utilise un coupe-papier. Il est en métal doré et a la forme d’une feuille.

    Et vous ? Utilisez-vous un coupe-papier ? Si oui, comment est-il ? Ou préférez-vous déchirer l’enveloppe à la main ?

  • Une phrase à méditer.

    A la fin du tendre livre, La papeterie Tsubaki, d’Ito Ogawa, l’héroïne qui est devenue écrivain public à la suite de sa grand-mère disparue, prend conscience que la colère a dirigé une bonne partie de sa vie. Elle repense alors aux erreurs commises durant sa jeunesse ; elle s’en veut d’avoir fait telles ou telles choses ; d’avoir dit tels mots ou de n’avoir pas prononcé d’autres mots. Un homme qu’elle a rencontré lui dit :

    « Plutôt que de rechercher ce qu’on a perdu, mieux vaut prendre soin de ce qui nous reste. »